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Jennifer Lopez et Ben Affleck, Love Story saison 2 - Paris Match

En 2003 déjà, beaux, riches et célèbres : bien avant les Brangelina, les Bennifer ont formé le premier « power couple » du XXIe siècle. Quelques mariages et cinq enfants plus tard – deux pour J.Lo, trois pour Ben Affleck –, ils osent un remake comme Hollywood les aime : la passion ressuscitée avec plus de cicatrices, moins de naïveté. Blockbuster assuré.

Si renouer avec un ex s’apparente à du recyclage, alors Jennifer Lopez et Ben Affleck sont de fervents écologistes. Plus besoin d’impressionner, de consommer frénétiquement, de couvrir l’autre de parures, de réserver des salles de restaurant ; elle et lui se connaissent tellement… Affleck serait à l’origine du retour de flamme.

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Dans « InStyle », récemment, l’acteur, nostalgique, laissait poindre son admiration pour Lopez, vantant son professionnalisme, son talent, sa beauté durable. Il l’aurait inondée de mails, de lettres ; ils se sont offert une escapade dans son chalet du Montana, puis chez elle, à Miami… Dix-sept ans de réflexion, délai peu commun pour se rabibocher avec un ancien partenaire, ce n’est plus seulement de l’eau mais tout un torrent qui a coulé sous les vieux ponts.

Ben Affleck, 48 ans, émerge à peine de sa rupture avec la jeunette et charmante comédienne cubaine Ana de Armas. Il avait présenté celle-ci à ses trois enfants, et ils partageaient une routine allègrement documentée par les paparazzi de Los Angeles. Promenade matinale de la gent canine un gobelet de café en main, courses en famille au supermarché... Ça semblait calme, serein, bien emmanché malgré la différence d’âge. La romance n’a pas tenu quatre saisons. Pourquoi revenir aux valeurs sûres ? Pour se rassurer.

Le penchant naturel de Ben Affleck ne le porte guère vers les tisanes bio . L’homme aime boire, beaucoup ; il a fréquenté de nombreux centres de désintoxication, promis d’arrêter, replongé. Des succès et des dérives, une existence compliquée. Avant Ana de Armas, Affleck paraissait heureux avec Lindsay Shookus, une compagne de sa génération, productrice de l’émission satirique « Saturday Night Live ». Mais voilà qu’une fille de 22 ans, mannequin pour « Playboy », est apparue dans le cadre, un soir de beuverie où il a été filmé titubant en pleine rue. L’histoire s’est achevée et un Affleck boursouflé est retourné en clinique, aidé par son ex-femme, Jennifer Garner.

Quand Ben a repris contact, J-Lo venait d’annoncer sa séparation avec « A-Rod »

Sa vie sentimentale ressemble à sa carrière, alternant bonnes choses et ratages homériques. Le quadragénaire est surprenant. On aurait pu penser que « Will Hunting », coécrit avec l’ami Matt Damon, marquerait un coup isolé, le scénario pour percer à Hollywood. Pectoraux gonflés et huilés, cheveux gominés, Ben allait incarner le beau gosse par excellence. A lui les répliques monosyllabiques et les scènes d’embrassades à la chaîne ! Or, un cerveau se cache derrière ce regard un tantinet bovin. Affleck a réalisé plusieurs longs-métrages et remporté l’Oscar du meilleur film en 2013 avec « Argo », récit de la libération des otages de l’ambassade des États-Unis en Iran. Les années sans « J.Lo » n’ont pas été vaines.

« J.Lo » – surnom définitif de la star latine des dernières décennies – a connu elle aussi son lot d’échecs et de ruptures, certaines grandioses, d’autres moins flamboyantes. Quand Ben a repris contact, elle venait d’annoncer sa séparation avec « A-Rod ». Une des joies des commentateurs, en Amérique, est de contracter les noms et les prénoms pour accoucher d’une sorte de marque. A-Rod n’est autre que l’ancien et immense joueur de base-ball des Yankees de New York Alex Rodriguez.

Lopez et Affleck se sont rencontrés en 2002 pendant le tournage d’« Amours troubles »

Quatre ans de passion entre elle et cette montagne de muscles au visage bizarre, pommettes saillantes, denture Tipp-Ex, une caricature de séducteur apprêté qui a pourtant conquis Madonna, Kate Hudson ou Cameron Diaz… Le doute étreint peu les gens à la réussite fulgurante : ils allaient convoler, deuxième mariage pour Alex, quatrième pour Jennifer. Ils posaient ensemble, se réjouissaient de l’entente de leurs enfants. Un joint-venture en marche, chacun pesant plusieurs centaines de millions. Et… patatras ! Il se murmure qu’une infidélité de l’ancien sportif, autrefois condamné pour usage de stéroïdes, ne serait pas étrangère à la dissolution de l’aventure. Et J.Lo goûte peu la solitude. Lire Proust ou se gaver de glace en pleurant devant Netflix, pas son truc.

Ben Affleck ? Pourquoi pas ! Elle l’avait aimé autrefois, du temps de la jeunesse vaniteuse, quand ils étaient trentenaires, dopés à la gloire, écrasés par la machine médiatique. Lopez et Affleck se sont rencontrés en 2002 pendant le tournage d’« Amours troubles ». Au début, une camaraderie sympathique. Elle est mariée au chorégraphe Cris Judd ; lui, en fin de parcours avec Gwyneth Paltrow. Peu à peu, les corps se sont rapprochés. La journée, le cinéma les oblige à s’embrasser ; la nuit, ils perfectionneront les scènes, même si Affleck jure que rien, jamais, n’a eu lieu avant le divorce de madame… Les rotatives des tabloïds chauffent, les photographes ne ratent pas un instant du duo, détonant mélange d’ambition, de drames intimes, de volonté.

« Bennifer », ou la première contraction des deux prénoms d’un couple vedette, avant « Brangelina »

Le père de Ben, alcoolique, a quitté le foyer tôt. Jennifer a grandi dans le Bronx, famille unie, pauvre, qu’elle abandonne à 18 ans pour courir les auditions de danse. L’un et l’autre ont traversé les affres de succès anormaux. Lui encaisse des chèques de 15 millions de dollars pour participer à des longs-métrages – « Armageddon », « Pearl Harbor » – où la testostérone chauviniste fait office de scénario. Elle diversifie les revenus de l’entreprise Lopez : des films parfois mauvais, parfois excellents, tel « Hors d’atteinte », des parfums malodorants mais rentables, des albums, de la soupe hip-hop-r’n’b latina qui cartonne… Début 2000, J.Lo campe la fille du moment, objet de toutes les convoitises. Puff Daddy l’a longtemps courtisée avant de s’afficher à son bras. Elle donne chaud à force de découvrir ses fermes abdominaux. Dévoiler son nombril est à la mode. Pas de gras apparent chez Jennifer, qui ne boit ni ne fume.

« Bennifer », ou la première contraction des deux prénoms d’un couple vedette, avant « Brangelina ». Jennifer et Ben osent tout. Il accepte de se montrer dans le clip de la chanson « Jenny from the Block ». Elle y bronze fessier en évidence à l’avant d’un yacht, se pavanant tandis que lui gesticule en costume de gangster, risible. Une parodie de leur existence qui semble fort peu parodique. Ils s’affichent, déversent leurs sentiments sur papier glacé. Ben jure avoir déniché l’épouse et mère parfaite. On les perd à Boston, ville d’origine de Ben, on les récupère à Los Angeles ou Savannah, exquise bourgade de Georgie où il possède une propriété. La sortie d’« Amours troubles », en 2003, douche les ardeurs des amoureux. La critique étrille, déchiquette, massacre le film. Le véritable juge à Hollywood, le box-office, achève de les anéantir. Le flop est total.

Affleck peut perdre 800 000 dollars au casino sans sourciller, le jeu lui coule dans le sang

Si Lopez sait relativiser, Affleck digère mal les tombereaux de moqueries qui le visent. Mais les soucis de travail devraient aller en s’effaçant puisque le mariage se profile. La date est fixée, la bague Harry Winston offerte (1,2 million de dollars), les invitations lancées, le lieu réservé. Quatre jours avant l’autel, revirement incroyable : Jennifer et Ben ajournent leurs noces. Motif évoqué dans un communiqué : l’attention médiatique excessive. « Nous commençons à sentir que l’esprit de ce qui aurait dû être le plus beau jour de notre vie pourrait être compromis. » Une belle soirée de monsieur dans un club de strip-tease à Vancouver et des parties nocturnes de poker ou de black jack (Affleck peut perdre 800 000 dollars sans sourciller, le jeu lui coule dans le sang) n’ont pas contribué à solidifier la relation. Il a été écrit que Lopez ne supportait plus un fiancé vaseux au réveil. Bonnet de nuit et oiseau de nuit font rarement bon ménage.

L’ensemble baroque, le Bostonien et la latina originaire de Porto Rico, se maintient à flot quelques mois avant la chute finale. En janvier 2004, « Bennifer » rend l’âme. Chacun se console vite. Lui aura trois enfants, Violet, Seraphina et Samuel, avec la superbe comédienne Jennifer Garner : son union avec elle, célébrée sur une plage des Caraïbes, durera dix ans. Pas de scandales, messe tous les dimanches, kermesses de l’école. Mais, tapi dans les entrailles, le démon guettait et a grignoté les bonnes résolutions. Ou était-ce l’ennui d’une existence trop lisse ? Ben Affleck faute avec la nounou, boit trop, se renferme, « squatte » la maison d’amis. Le divorce advint, inéluctable. Garner en fut brisée.

L’alliance peut prospérer. Ils ont le même âge; les enfants sont faits, chacun a connu ses déboires, la soif de reconnaissance est étanchée

Côté diva, J.Lo s’est éprise d’un de ses semblables, le chétif crooner new-yorkais d’origine portoricaine Marc Anthony, inconnu en Europe mais vedette en Amérique du Sud. Elle accepte de s’effacer, de moins travailler, de le suivre en tournée avec leurs jumeaux, Max et Emme. Mais la popote ne dure qu’un temps. Lopez désire diriger une équipe, chanter, jouer, assurer le spectacle, bref, exister. Des fissures apparaissent, qui ne cesseront de se creuser et aboutiront au divorce. Jennifer a précisé qu’entre deux histoires sérieuses, elle avait besoin d’un homme rebond ; l’élu comble le vide sans s’incruster au-delà de la chambre à coucher. Le jeune danseur Casper Smart occupa le poste, et puis A-Rod est arrivé…

Ben, lui, ne saurait se contenter d’un second rôle. L’alliance peut prospérer. Ils ont le même âge, ce qui pour une célébrité de la trempe de Ben Affleck revient à fréquenter une grabataire ; les enfants sont faits, chacun a connu ses déboires, la soif de reconnaissance est étanchée. Ce « Bennifer » saison 2 ouvre des perspectives insoupçonnées, Brad Pitt et Jennifer Aniston, Richard Gere et Cindy Crawford, Johnny Depp et Kate Moss, François Hollande et Ségolène Royal… Le combat féministe actuel oblige à reconsidérer la contraction, qui devrait être « Jenniben ». Une certitude : s’ils veulent perdurer, Jennifer et Ben ne doivent à aucun prix enclencher la suite d’« Amours troubles ». Tout n’est pas possible. Et heureusement.

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