Roselyne Bachelot, au micro de RTL mardi, s’est indignée de la tournure politique prise par la 46ème édition des César. En coulisse lors de la cérémonie, la ministre de la Culture s’est dite "navrée" par cet évènement qui a suscité "une antipathie absolument incroyable" de la part des spectateurs. Prise à partie à plusieurs reprises par la maitresse de cérémonie Marina Foïs comme par d’autres acteurs, Roselyne Bachelot, tout comme Jean Castex, ont été fortement agacés.
Au centre des critiques, on retrouve aussi le happening monté par Corinne Masiero, l’interprète de Capitaine Marleau sur France 3. Pour rappel, l’actrice s’était illustrée en se mettant totalement nue sur scène après s’être revêtit d’une peau d’âne ensanglantée et de boucles d’oreille en tampons. Dans son dos, on pouvait lire "Rends l’art, Jean", et sur son ventre : "No culture, no future".
Une phrase que le Premier ministre n’a pas apprécié, prenant au passage la défense de Roselyne Bachelot. "Ils se trompent de cible. Leur ennemi, ce n’est pas le gouvernement, ce n’est pas Roselyne Bachelot, qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour les soutenir. Leur ennemi, c’est le virus", a-t-il déclaré sur BFM TV.
On s’indigne à droite et on félicite à gauche
Pour Eric Ciotti, les César ont lancé une "guerre idéologique" et Nadine Morano parle même de cérémonie "de la décadence". A droite, dix parlementaires Les Républicains ont donc décidé d’adresser un signalement au procureur de la République concernant le "strip-tease" de Corinne Masiero. Pour eux, ils s’agit d’un délit d’"exhibition sexuelle". A gauche, au contraire, on salue la prestation qui a "mis la politique culturelle du gouvernement à nu", lance Manon Aubry chez les Insoumis.
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Divertissement
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